le siècle des lumières

Sunday, December 07, 2008

Candide

Candide, ou l’Optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il a été réédité vingt fois du vivant de l’auteur (plus de cinquante aujourd’hui) ce qui en fait un des plus grands succès littéraires français.

Anonyme en 1759, Candide est attribué à un certain « Monsieur le Docteur Ralph » en 1761, à la suite du remaniement du texte par Voltaire. Ce titre ronflant donne tout de suite le ton au lecteur qui pourrait hésiter sur le genre de l’ouvrage : conte ou essai ? Art mineur ou art noble ? L’auteur prend, dès les premières lignes, position contre la noblesse aux titres bien plus ronflants que celui-ci. Et que dire du nom du soi-disant docteur Ralph ? Rien de plus qu’une onomatopée qui ne laisse aucun doute sur le ton de cette œuvre (voir Thunder-Ten-Tronckh, le château de la situation initiale). Cette œuvre si ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute sur l’origine de l’auteur, qui ne pouvait faire partie que des Lumières. Et de là à penser à Voltaire, le doyen des Philosophes, pour le lecteur du XVIIIe siècle, il n’y a qu’un pas. Le plus achevé des contes de Voltaire, il s’agit également d’un roman de formation.

Le mot « candide » vient du latin candidus qui signifie blanc : une des interprétations possibles du nom est l’expression de l’innocence, voire la naïveté du personnage.

Chassé par le père de Cunégonde, Candide est enrôlé de force par l'armée bulgare. Il s'enfuit en Hollande et retrouve Pangloss qui lui apprend les malheurs de Cunégonde. À Lisbonne, ils échappent à un tremblement de terre avant d'être condamnés par l'inquisition. Candide retrouve Cunégonde et s'enfuit avec elle après avoir tué le Grand Inquisiteur. Il la laisse à Buenos Aires et passe au Paraguay où il tue le frère de sa bien-aimée. Cacambo et Candide arrivent alors au pays de l'Eldorado, où règne un bonheur parfait. Au Surinam, Candide s'adjoint la compagnie de Martin et rentre en Europe. Mais Paris le déçoit et l'Angleterre le dégoûte. À Venise, il rencontre un riche seigneur blasé et soupe avec six rois détrônés. Enfin, il retrouve à Constantinople Cacambo, Pangloss et Cunégonde. Quoique celle-ci soit devenue laide et acariâtre, il l'épouse et s'installe dans une métairie où il « cultivera son jardin ».

Ce conte suggère l'idée d'un univers livré au chaos. Chaque chapitre montre une forme nouvelle du mal, mais tout espoir n'est pas perdu. L'intention polémique y est plus sensible que dans Zadig. En effet, Voltaire dénonce la prétention insupportable de la raison humaine à se prendre pour la raison de Dieu, en échafaudant sans cesse des systèmes métaphysiques censés tout expliquer. Selon Voltaire, la vraie sagesse pour le philosophe est de savoir qu'il ignore et ignorera toujours le fond des choses.

Une pensée fine qui nous fait dire que l'homme peut s'assurer un bonheur. Il suffit qu'il s'accepte tel qu'il est. Voltaire aime jouer et donne un festival de l'absurde et de la sottise. Il fait comparaître toutes les sortes de maux, sans oublier les polémiques. Cependant, une certaine gaieté court à travers tant de catastrophes. On goûte sa variété, sa fantaisie dans la composition, avec des intrusions saugrenues, où l'absurde rompt la monotonie. Les incessantes observations et critiques rythment le récit. Voltaire tue et ressuscite ses personnages selon le besoin. Il en fait presque un jeu. Léger mais consistant, Candide possède l'étoffe des grandes œuvres.

Personnages

Candide, personnage principal de Candide, bâtard de la sœur de monsieur le baron Thunder-ten-tronckh, « l’esprit le plus simple » dont la « physionomie annonçait son âme ».

Baron Thunder-ten-tronckh, hobereau westphalien.

Baronne Thunder-ten-tronckh, sa femme, très considérée pour les « trois cent cinquante livres » qu’elle pèse.

Le fils du baron Thunder-ten-tronckh, jésuite entiché de sa noblesse.

Cunégonde, fille du baron Thunder-ten-tronckh, cousine et amoureuse de Candide. Peut-être imaginée à partir des deux maîtresses de Voltaire : sa nièce Marie Louise Mignot Denis et la scientifique, Émilie du Châtelet.

Pangloss, professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie, précepteur de Candide et de Cunégonde. Peut-être imaginé à partir de la duchesse de Saxe-Gotha, Louisa Dorothea von Meiningen, une leibnizienne avec qui Voltaire a beaucoup correspondu.

Paquette, femme de chambre de la baronne Thunder-ten-tronckh et bénéficiaire accessoire des « leçons de physique expérimentale » du savant Dr. Pangloss.

Cacambo, valet de Candide. La copronymie est manifeste.

Martin, compagnon manichéen de voyage de Candide. Certains critiques pensent que Martin est traité avec sympathie, ce qui signifierait que la philosophie idéale de Candide est pessimiste, ce que d’autres contredisent en citant la description négative de Voltaire des principes de Martin et la fin de l’histoire où Martin devient passif.

La vieille, bienfaitrice de Cunégonde, évocation des marraines des contes traditionnels.

Jacques l’anabaptiste, bienfaiteur hollandais de Candide au début du conte jusqu’à sa noyade après avoir sauvé un autre homme.

Vanderdendur, négociant escroc.

Résumé de Candide ou l'Optimisme

Candide, ou l’Optimisme est le conte philosophique le plus achevé de Voltaire. Il paraît à Genève en janvier 1759. Il est réédité 20 fois du vivant de l'auteur (plus de 50 aujourd'hui) ce qui en fait un des plus grands succès littéraires du panthéon français.

Anonyme en 1759, il est attribué à un certain « Monsieur le Docteur Ralph » en 1761 suite au remaniement du texte par Voltaire. Ce titre ronflant donne tout de suite le ton au lecteur qui pourrait hésiter sur le genre de l'ouvrage - conte ou essai ? Art mineur ou Art Noble ? L'auteur prend dès les premières lignes position contre la noblesse aux titres bien plus ronflants que celui-ci. Et que dire du nom du soi-disant auteur Ralph ? Rien de plus qu'une onomatopée qui ne laisse aucun doute sur le ton de cette oeuvre (cf le chateau de la situation initiale, Thunder-Ten-Tronckh). Cette oeuvre si ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute quant à l'appartenance de l'auteur, qui ne pouvait faire partie que des Lumières. Et de là à penser à Voltaire, le doyen et le plus influent des Philosophes, pour le lecteur du XVIIIème, il n'y a qu'un pas.

Le mot « candide » vient du latin candidus qui signifie blanc ; une des interprétations possible du nom est l'expression de l'innocence, voire la naïveté du personnage.

L'histoire:


À cette époque, Voltaire vit dans la propriété des Délices à Genève, véritable « palais d’un philosophe avec les jardins d’Épicure »[1]. Deux évènements l’ont récemment bouleversé : le tremblement de terre de Lisbonne du 1er novembre 1755 et le début de la guerre de Sept Ans (1756) qui lui inspirent cette réflexion : « Presque toute l’histoire est une suite d’atrocités inutiles » (Essai sur l’histoire générale, 1756).

Ayant envoyé son Poème sur le désastre de Lisbonne à Jean-Jacques Rousseau, celui-ci lui répond par une lettre dans laquelle il cherche à justifier la divine providence, dont Voltaire doute fortement après ces évènements. Il prétend, dans le neuvième livre de ses Confessions, que le roman philosophique Candide serait la réponse à cette lettre, réponse que Voltaire avait promise tout en l’ajournant.

De plus, l’année précédant la publication de cet ouvrage, l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert, à laquelle participait Voltaire, connaît un coup d’arrêt par le retrait du privilège royal et la condamnation prononcée par le Parlement de Paris. Voltaire aurait donc trouvé, avec Candide, un moyen de continuer à transmettre les idéaux des Lumières. But d’ailleurs amplement atteint, vu le succès de ce livre qui, au lieu de ne toucher qu’une élite fortunée et cultivée comme le faisait l’Encyclopédie, a touché presque tous les lettrés.

Depuis sa retraite suisse, Voltaire parcourt la planète en imagination. Peu à peu, il dessine certains axes dans un espace symbolique: Berlin et l’Allemagne au Nord ; le Pérou à l’Ouest, Venise au Sud, Constantinople à l’Est. Ce sont déjà les lieux principaux du conte, les grandes étapes du voyage initiatique de Candide. Il reste à les relier : l’Allemagne, par exemple, est liée par un même despotisme à la Turquie et à l’Amérique du Sud par les jésuites allemands qui font la guerre au Paraguay. Les chemins sont maintenant tracés et les personnages peuvent prendre la route. Il faut bien sûr créer Candide…


« On jouait gros jeu. Candide était tout étonné que jamais les as ne lui vinssent ».Certains critiques[Qui ?] ont vu dans ce personnage l’incarnation de la naïveté de l’auteur lui-même. Ce baron, au nom imprononçable, entiché de ses quartiers de noblesse, qui va exclure Candide du « jardin d’Eden » symbolise la noblesse allemande tandis que le « roi des Bulgares » est Frédéric II qui, en novembre 1757, s’est couvert de gloire dans la victoire de Rossbach. Voltaire, qui croyait à la défaite de son ancien protecteur, prend alors conscience de sa naïveté. Le conte serait alors une revanche sur l’humiliation initiale, sur la brouille qui l’a séparé du roi de Prusse en 1753. Traiter Frédéric II de « roi des Bulgares » est une façon indirecte de rappeler son orientation sexuelle, le terme de « bougre » (lui-même dérivé de « bulgare ») signifiant « homosexuel » au XVIIIe siècle. Voici un extrait d’une lettre de Voltaire à Madame Denis où le philosophe, invité à Berlin, exprime son amère déception :

« Je vais me faire, pour mon instruction, un petit dictionnaire à l’usage des rois.
Mon cher ami veut dire vous m’êtes plus qu’indifférent.
Entendez par je vous rendrai heureux, je vous souffrirai tant que j’aurai besoin de vous.
Soupez avec moi ce soir signifie je me moquerai de vous ce soir.
Le dictionnaire peut être long ; c’est un article à mettre dans l’Encyclopédie. » (Berlin, 18 décembre 1752)

La mise en scène des ordres religieux dans Candide est plutôt remarquable. Cela est dû au fait que Voltaire avait été élevé par les jésuites, pour qui il développe à la fois une reconnaissance et une hargne. C’est ainsi qu’on retrouve des épisodes tels que : Le héros transperce le frère de
( Azadunifr )

Chapitre 1er

Candide, le fils supposé de la soeur du baron de Thunder-Ten-Tronckh, vit dans l’innocence d’une jeunesse protégée par l’enseignement de son précepeteur, Pangloss. Pour ce dernier tout est au mieux. Dans ce paradis, le jeune homme découvre l’amour en la personne de Cunégonde, la fille du baron. Les jeunes se font surprendre dans une position accablante et Candide est chassé, à grands coups de pieds dans le derrière. Notre héros se trouve de la sorte propulsé dans le récit.

Chapitre 2

Enrôlé de force par un sergent recruteur Candide devient un soldat dans l’armée du roi des Bulgares. La guerre éclate contre les Abares.

Chapitre 3

Candide assiste en spectateur aux atrocités commises par les deux camps dans le champs de bataille. Il déserte et rejoint la hollande où il est recueilli par un brave anabaptiste, Jacques.

Chapitre 4

Le hasard d’une promenade le conduit à rencontrer Pangloss qui a été atrocement mutilé par la vérole. Il lui apprend que le château de Thunder-Ten-Tronckh a été détruit par les Bulgares et que ses occupants sont morts. Cunégonde n’est plus, éventrée par les soldats bulgares après avoit été violée autant qu’on peut l’être. Jacques recueille également Pangloss. Puis les trois peronnages décident de quitter la Hollande pour le Portugal.

Chapitre 5

Alors qu’ils sont en vue du port de Lisbonne, la terre se met à trembler, un raz-de-marée fait chavirer le vaisseau. Jacques périt noyé. Pangloss et Candide épargnés par la catastrophe, 30000 victimes !, poursuivent leur conversations sur le meilleur des mondes.

Chapitre 6

Leur conversation a été attentivement écoutée par un agent de l’inquisistion qui les fait arrêter sur le champ. Au cours de la cérémonie expiatoire, organisée par les autorités religieuses à éa suite du tremblement de terre, Pangloss est pendu et Candide flagellé.

Chapitre 7

Le châtiment supporté, Candide est interpelé par une vielle femmequil ui apprend que Cunégonde n’est pas morte.

Chapitre 8

Cunégonde et Candide sont à nouveau réunis. La fille du baron raconte son histoire : un capitaine bulgare l’a sauvée du massacre pour la vendre à un banquier juif, Don Issacar, chez qui elle demeure à présent et qui la ''partage'' avec le Grand Inquisiteur. A peine Cunégonde a-t-elle achevé son récit que survient Don Issacar.

Chapitre 9

Ce dernier, fou de jalousie, se jette sur Candide pour le poignarder. Le jeune homme tue alors son agresseur. Mais l’Inquisiteur le surprend, l’épée à la main. Afin d’éliminer les témoins encombrants, Candide le perce d’outre en outre, et le jette à côté du juif. Candide, Cunégonde et la Vielle prennent alors la fuite.

Chapitre 10

Arrivés à Cadix, ils s’embarquent pour le Paraguay. Une expédition organisée afin d’échapper aux représailles des jésuites. Candide s’engage comme capitaine.

Chapitre 11 et 12

Au cours de la traversée, la Vielle raconte son histoire à Candide. On apprend ainsi qu’elle est la fille du pape Urbain X et qu’elle a connu de multiples malheurs.

Chapitre 13

A Buenos Ayres, le gouverneur s’éprend de Cunégonde et la demande en mariage pendant que de son côté, Candide est identifié comme l’assassin présumé du Grand Inquisiteur. Il faut fuir et à nouveau se séparer.

Chapitre 14

Candide accompagné de Cacambo, se réfugie chez les Jésuites du Paraguay. Là, il découvre que le révérend père n’est autre que le frère du Cunégonde, qu’il avit cru mort dans l’attaque du château par les Bulgares.

Chapitre 15

Le jeune baron raconte son histoire. Puis lorsqu’il apprend que Candide prétend à la main de sa soeur Cunégonde, il frappe l’impudent. Candide pour se défendre le tue. Nouveau meutre, nouvelle fuite.

Chapitre 16

Candide et Cacambo pénètrent dans le territoire des Oreillons. Ceux-ci leur réservent les plus grands égards lorsqu’ils ont la certitude qu’ils ne sont pas des jésuites ; ils voient une femme nue se faire poursuivre par ses amants, deux singes.

Chapitre 17 et 18

Les deux héros finissent par atteindre un lieu paradisiaque, nommé l’Eldorado, dans lequel les hommes vivent en harmonie et connaissent un bonheur fondé sur le respect mutuel et le dédain des richesses matérielles. Pourtant, Candide, toujours désireux de retrouver Cunégonde préfère quitter ce havre de bonheur, après un mois d’un séjour merveilleux.

Chapitre 19

Le voyage reprend donc après cette brève halte. C’est au Surinam, colonie hollandaise, que Candide découvre l’atroce réalité de l’esclavage. Il apprend ainsi à quel prix se paie le sucre que mangent les européens. Il décide d’envoyer Cacambo racheter Cunégonde au gouverneur de Buenos Ayres pendant que de son côté, il cherchera à regagner l’Europe. Rendez-vous est donné à Venise. Candide s’attache un nouveau compagnon, Martin, pessimiste et philosophe.

Chapitre 20 et 21

Au cours de la traversée, Martin expose à Candide sa vision sans illusion du monde, qui contraste évidemment avec l’enseignement de Pangloss.

Chapitre 22

Candide et Martin fraîchement débarqués en France se rendent à Paris où ils sont victimes et témoins de la dépravation du Monde. Ils décident de se rendre en Angleterre.

Chapitre 23

Candide ne veut plus fouler sol britannique après avoir assisté à l’éxecution de l’amiral Byng, coupable d’avoir manqué d’ardeur au combat face aux Français.

Chapitre 24

Candide et Martin finissent par atteindre Venise où ils attendent Cacambo et Cunégonde. Mais ceux-ci ne sont pas au rendez-vous fixé. Ils sont remplacés par deux nouveaux venus, Paquette, l’ancienne maîtresse de Pangloss devenue prostituée, accompagnée de frère Giroflée, un moine singulier.

Chapitre 25

L’escale à Venise paraît l’occasion de rencontrer enfin un homme comblé par la fortune : le noble vénitien Prococurant. Ce dernier s’avère pourtant décevant. Blasé, revenu de tous les plaisirs, il n’en jouit plus d’aucun. Indifférent à tout ce qui l’entoure, Prococuranté n’est pas plus heureux que les autres.

Chapitre 26

Le séjour à Venise achève d’être celui des vanités puisque Candide et Martin dînent un soir à la table de six rois déchus qui se révèlent n’avoir été que les jouets du Destin.

Chapitre 27

Candide et Martin rembarquent. Sur le vaisseau, ils retrouvent Cacambo, devenu esclave. Ils le rachètent. Puis sur une galère qu’ils viennent de croiser Pangloss et le Baron, enchaînés à leur rame. Pangloss a échappé à la mort et le baron n’a pas reçu le coup fatal que Candide croyait lui avoir porté. Manque encore à l’appel Cunégonde, celle que Candide poursuit de son amourà travers le monde, et cela avec constance depuis le début du récit.

Chapitre 28

Pangloss puis le baron relatent leurs aventures.

Chapitre 29

Enfin la compagnie atteint le rivage de la Turquie et s’installe sur les bords de la Propontide, c’est-à-dire la mer de Marmara : les premiers objets qui se présentèrent furent Cunégonde et la Vielle. Or, stupeur, la jeune femme, pour l’amour de laquelle Candide a traversé le monde et survécu à mille dangers, est devenue laide et revêche. Toutefois Candide reste fidèle à ses engagements et se propose d’épouser celle qui n’est plus fraîche, grasse, appétissante, comme au chapitre premier.

Chapitre 30

Candide a fait l’acquisition d’une petite propriété qu’il exploite avec tous ses anciens compagnons d’infortune. Le travail apprend à chacun hormis Pangloss qui lui n’a guère évolué que le bonheur est à la mesure de ses efforts. Il faut donc cultiver notre jardin. Sur cette morale s’achèvent le conte et l’apprentissage du jeune Candide.
( Azadunifr )

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