le siècle des lumières

Monday, December 08, 2008

Résumé de La Vie de Marianne

La Vie de Marianne ou les aventures de Madame la comtesse de *** est un roman inachevé de Marivaux. Il se compose de onze parties écrites par Marivaux à partir de 1728, et dont la publication s’échelonne de 1731 jusqu’en 1742. Une suite et fin apocryphe en 1745, une Continuation inachevée composée par Marie-Jeanne Riccoboni, a partiellement paru.

Première partie :

Préambule : un homme fait des travaux dans son appartement et trouve un manuscrit dans une armoire, il y a une date : l’écrit a 40 ans. Pour la publication, ils ont changé quelques noms.

La narratrice fait une sorte de résumé avant de lancer l’histoire.

Histoire :

L’apparence semble aider à avoir de l’esprit. Exemple de la femme qui a la petite vérole et qui devient donc très bavarde. Marianne admet que son jeu de comédienne allait de pair avec son physique et sa gestuelle.

Enfance :

Petite, son carrosse est attaqué par des voleurs, tous les passagers sont tués ainsi que sa mère. Elle est recueillie par le curé du village voisin. Tout le monde s’extasie devant son histoire puis l’oublie. La sœur du curé se conduit comme une mère adoptive. Beaucoup de discours rapporté, écriture très fluide.

Adolescence :

Elle se rend à Paris avec sa mère adoptive pour un héritage ; mais désespoir, il n’y a que des dettes. La mère en tombe malade.

La narratrice interpelle sa destinataire. Elle retransmet un morceau du discours que sa mère lui a tenu, pathétique. Elle a 15 et demi quand sa deuxième mère meurt.

Elle parle alors d’elle-même à son temps présent.

Ensuite, elle se retrouve dans une auberge, désespoir. Un religieux, ami de la famille, vient la voir pour lui remonter le moral. Il envoie un billet à un inconnu, le pressant de venir faire le plus bel acte de charité jamais fait. L’homme, Mr Climal, a donc l’intention de la prendre en main ; elle ne veut pas être domestique, elle se retrouve chez une marchande de linge Mme Dutour. Climal lui donne des conseils, il lui offre des gants pour que ses mains restent belles. Marianne est fière et ne se sent pas à sa place chez la Dutour. Elle raconte son petit quotidien. Climal vient la voir, elle se sent humiliée quand il lui donne de l’argent. Finalement, elle se sent de mieux en mieux en sa présence, elle se rend compte qu’il se comporte plus en amant qu’en homme charitable. Climal lui avoue sa tendresse, celle-ci joue l’enfant naïve et distraite. Quand Marianne rentre chez la Dutour avec des habits neufs, celle-ci s’énerve après Marianne parce que les habits auraient pu être acheté chez elle, Marianne s’emporte.

Me Dutour fait ensuite un discours à Marianne en lui disant qu’elle doit profiter.

Deuxième partie :

Il y a un « avertissement ».

Marianne va donc à l’église parée de son habit neuf. Description de la société, apparence et bonne mine sont très importantes. « Nous avons deux sortes d’esprit » p. 113. Une fois assise elle attire tous les regards et elle en est consciente. Elle prend des postures pour que les hommes ne la quittent pas des yeux. Elle y remarque un beau jeune homme. En sortant de l’église rêveuse, elle tombe ; son sauveur n’est autre que le fameux jeune homme, il s’appelle Valville. Celui-ci lui demande son adresse et elle se sent humiliée de l’avouer, il lui dit qu’il l’aime. Elle trouve toutes les excuses possibles pour qu’il ne la ramène pas lui-même.

Sorte de dialogue interne avec sa destinataire, p.133.

Valville finit par comprendre d’où elle vient ; Climal arrive, il est l’oncle de Valville, il devient jaloux. Marianne ne sait comment se comporter. Elle part avec son carrosse. Quand elle arrive chez la Dutour, elle voit qu’elle a été suivie par un domestique de Valville.

Dispute entre le cocher et la lingère qui ne veut pas payé, et en veut à Marianne de l’avoir payé. Pendant le repas tout s’arrange.

Troisième partie :

Mini résumé de la partie précédente.

Climal arrive chez Dutour et veut s’entretenir avec Marianne ; la narratrice fait une réflexion sur le caractère et le comportement de Climal.

p.165, Climal décrit son neveu en tant que libertin. Il lui fait un long discours pour finalement lui dire qu’elle ne sera plus lingère. Il veut l’installer et lui donner une rente. Celui-ci s’agenouille devant Marianne au moment où Valville entre. Celui-ci s’énerve et part, Marianne s’emporte et en veut à Climal. Finalement, Climal ne veut plus s’occuper d’elle et elle se retrouve donc seule chez la Dutour. En colère, elle fait un paquet de tout ce que Climal lui a offert, elle se rend chez le religieux. Coïncidence, Climal est déjà là et ment. Une fois Climal parti, elle essaie de se justifier, elle tente d’expliquer comment Climal s’est comporté avec elle, mais le religieux a du mal à y croire, mais il le fait et la renvoie chez la Dutour. Triste, elle se rend à l’église et pleure. Elle rencontre la prieure et une dame à qui elle raconte ses malheurs, une vie digne de pitié. Le style de la Prieure change tout à coup, elle a certes pitié mais elle n’y peut rien. La dame a pitié et s’engage à lui payer une pension chez la religieuse.

Marianne termine son paquet, écrit un courrier à Valville et lui demande de tout remettre à Climal. La dame s’occupe d’elle comme si c’était sa fille, elle l’habille et vient souvent la voir. Valville finit par la retrouver et vient la voir.

Quatrième partie :

La narratrice fait de l’humour. Elle débute par une réflexion sur la façon de faire un portrait. Puis elle fait celui de sa bienfaitrice Madame de Miran. Après le portrait, elle interpelle sa lectrice en lui disant qu’elle fera le portrait de Madame Dorsin, l’autre dame, plus tard.

Miran vient voir Marianne avec Dorsin. Elles parlent du fils de Miran qui ne veut plus se marier depuis qu’il a rencontré une jeune fille… Marianne découvre que le fils en question n’est autre que Valville, et elle avoue tout. Miran est bouleversée mais demande à Marianne de raisonner Valville pour que le mariage convenu ait lieu. « Je ne me lasse point de l’entendre (…) elle est unique » en parlant de Marianne.

Marianne donne rendez vous à Valville pour le lendemain de la conversation. Celui-ci vient, cela fait 3 semaines qu’il la cherche. Elle lui fait le discours convenu, ils pleurent tous, Valville consent à en épouser une autre, Miran accepte que son fils continue d’aimer Marianne, malgré tout.

Une profession a lieu dans le couvent et la famille de Valville est invitée. Miran accepte que Valville et Marianne s’aiment.

p.268, discours de Marianne sur le libertinage.

Marianne participe à un dîner chez Dorsin ; réflexion critique sur le comportement des convives.

p.273, portrait de Dorsin.

Cinquième partie :

Elle continue le portrait de Dorsin, elle fait quelques différences entre les esprits des 2 femmes. Dorsin est une femme d’esprit qui attroupe les femmes comme dans un salon.

Anecdote au couvent de Marianne où une jeune fille la dédaigne.

Nouveau dîner chez Dorsin. Mais Climal est en danger de mort et Marianne retourne au couvent plus vite que prévu. Il est sur son lit de mort, il avoue tous ses crimes au père St Vincent et à Valville à propos de Marianne ; honte et repentir sur son lit de mort.

Rencontre avec Melle de Fare, Mme et Melle de Fare se rendent compte des regards entre Valville et Marianne et parlent de mariage. Miran en profite un peu sans trop parler. Mme de Fare propose à Miran d’emmener Marianne à la campagne quelques jours et Valville l’accompagne.

(Procédés de suspense fréquents pour appâter le lecteur.)

Tout se passe au mieux jusqu’au moment où la Dutour apparaît pour montrer de la toile, et bien sûr elle raconte tout.

Sixième partie :

Mme de Fare ne réagit pas bien. Marianne et Valville s’en vont. Climal meurt, Valville souhaite que sa mère ne soit pas au courant de l’incident. Marianne raconte tout à Miran, une vielle femme rend visite à Marianne au couvent et lui demande de confirmer sa vie d’orpheline, ce qu’elle fait et la vieille s’en va.

Le lendemain, Marianne est enlevée par une fausse femme de chambre et elle est menée à un couvent. Elle rencontre la supérieure et lui raconte ses déboires, celle-ci la croît. Elle commence même à l’aimer.

Ultimatum : elle a un après midi pour savoir si elle prend le voile ou bien si elle se marie avec un autre homme. Elle choisit le mariage pour gagner du temps.

Description de son futur mari par sa fausse femme de chambre. Elle rencontre un jeune homme qui ne parle pas beaucoup, il semble être le fameux mari. Plus tard, il parle énormément de lui, il est ambitieux, il s’appelle M Villot. Tous parlent à nouveau de la malheureuse naissance de Marianne, encore.

La femme de chambre s’appelle Melle Cathos.

Description du ministre de …. Ou plutôt du caractère d’ un ministre. Pendant que le ministre parle, coup de théâtre, Valville et sa mère arrivent.

Septième partie :

Grande dispute familiale. Valville fait des blagues pendant le discours de sa mère. Le ministre abandonne, il voit qu’il ne peut rien contre la vertu. Tout s’arrange te Marianne va récupérer ses hardes, elle va dîner chez sa mère avant de retourner au couvent. Miran lui fait essayer une bague puis lui montre son futur appartement.

Contre temps : 2 dames arrivent. Miran emmène Marianne dans sa campagne. Valville est de plus en plus dissipé dans l’attente du mariage. Marianne, avec du recul, se rend compte qu’il était bien trop galant.

Quand Marianne, Miran et Valville se rendent au couvent, ils assistent à un évanouissement. C’est une belle jeune fille. Valville la dévisage et Marianne est jalouse s’en sans apercevoir. La fille s’appelle Varthon. Miran prend la mère et la fille en amitié. Et propose à la mère de faire venir sa fille chez elle à chaque fois qu’elle viendrait chercher Marianne. Une petite amitié semble naître entre les 2 jeunes filles. Elles se racontent leurs malheurs. Marianne tombe malade et Valville vient pour voir Varthon. Celle-ci s’en va souvent en disant qu’elle va chez une amie de sa mère…

Marianne finit par dire à Varthon qu’elle va se marier avec Valville. Et elle se plaint de ce que son fiancé ne lui a écrit aucun billet. Varthon ne dit rien et garde les yeux baissés, finalement, elle avoue avoir vu Valville souvent et qu’elle l’aime. Elle ne savait pas pour le mariage.

Histoire parallèle :

* Valville tombe amoureux de Marianne alors qu’elle tombe et se fait mal au pied, il la sauve et lui fait de nombreux discours galants et amoureux.

* Il tombe amoureux de Varthon alors qu’elle s’évanouit, il lui fait sentir une eau et tout s’arrange, il ne la quitte pas des yeux et il retourne la voir.

Il écrit un billet à Varthon qu’elle fait lire à Marianne.

Huitième partie :

Elle met son lecteur en haleine et lui explique que Valville n’est pas si mauvais et qu’il reviendra plus amoureux que jamais.

Varthon est outrée du comportement qu’a eu Valville et ne veut plus le revoir. La religieuse vient consoler Marianne. Le lendemain, Varthon vient la voir en lui disant qu’elle sort d’un entretient avec Valville. Celui-ci lui a dit qu’il voulait essayer d’oublier Marianne en en courtisant une autre.

Celle-ci lui fait un discours de haine et de jalousie que Marianne perce facilement, elle se met en colère et la calme bien la Varthon !

Valville vient voir Marianne mais n’est pas comme d’habitude. Marianne joue le jeu. Miran et Dorsin rejoigne Valville auprès de Marianne. Marianne dit ses 4 vérités à Valville et celui-ci se trouve mal, Miran leur dit que le mariage va bientôt avoir lieu. Valville réagit avec distraction et Marianne fait un discours, Miran se met en colère.

Varthon rougit tant, qu’elle se dévoile.

Un officier très riche demande Marianne en mariage et lui fait un magnifique discours. Celle-ci hésite à prendre le voile.

La religieuse avec qui elle s’est liée veut lui raconter sa propre histoire.

Neuvième partie :

Récit de la religieuse.

M de Tervire : son père et Mme de Tresles : sa mère.

Histoire de leur rencontre.

Les problèmes qu’ont ses parents pour se marier prouvent que ça commençait déjà mal pour elle. L’enfant naît, par hasard le père fait sa connaissance et attendri, il accepte que son fils vienne habiter dans son château. Avant de quitter son fils, il lui dit qu’il est sur le point de changer son testament pour oublier tout ce qui s’est passé de malheureux entre eux dans le passé. Mais il meurt. La famille reste donc sans bien. Le père meurt jeune, la mère se remarie et ne s’occupe plus de sa fille et elle tombe enceinte.

La fille est délaissée, sa grand-mère la prend même pour un orpheline et s’indigne. Elle prend donc elle-même sa petite fille à charge. La mère ne donne plus aucune nouvelle. La grand-mère tombe gravement malade et meurt. Dans son testament, elle lègue un diamant de 2000 Fr. à la petite et les tantes en sont jalouses. La petite se sent persécutée. Personne ne veut s’en occuper.

Sa grand-mère avait envoyé un courrier au fermier M Villot à qui elle demandait de prendre Tervire en charge. Elle grandit sans que sa mère ne vienne la voir. Tervire s’attache à une vieille connaissance de sa mère : Mme de St Hermières. La vielle prend contact avec la mère et celle-ci lui demande d’en faire une religieuse. La femme fait tout pour l’attirer dans un couvent et y parvient presque.

Un jour, Tervire a une discussion avec une jeune religieuse qui lui dévoile les aspects moins sympas de la vie monacale.

Un petit abbé lui envoie des billets et elle n’en peut plus. Tervire calme l’abbé. Elle refuse d’être religieuse et elle vexe celle qui s’est donnée tant de mal pour la convaincre.

5 mois plus tard, un homme, M de Sercour, vieil invalide la demande en mariage, il est riche alors elle accepte. C’est l’oncle du petit abbé, celui-ci manigance quelque chose, la veille du mariage, il s’introduit dans la chambre de Tervire ; coup monté avec la St Hermières, celle-ci la surprend avec Sercour et le mariage tombe à l’eau. Sa réputation chute d’un coup et plus personne ne veut lui parler. Mme de St Hermières a un accident, une femme de chambre craque et dit la vérité sur l’histoire avec l’abbé. Celui-ci s’en va et meurt en prison. Le baron de Sercour veut renouer avec Tervire mais celle-ci refuse.

A 17 ans , une dame de sa famille, Mme Dursan, arrive. Elle a un fils qui a fait un mauvais mariage avec un fille d’artisan. Dursan achète le château de Tervire au fils cadet qui espère devenir son héritier. Dursan se prend d’amitié pour Tervire.

Dixième partie :

Elle vit avec Mme Dursan pendant 5/6 ans avant que celle-ci meurt. Dursan tombe gravement malade. Elle décide de tout léguer à Tervire puisqu’elle né pas revu son fils depuis 20 ans.

Tervire rencontre un jeune homme sur les terres de Mme Dursan et le sauve de 2 hommes qui le maltraitent. Il lui montre une bague qu’il voudrait vendre pour aider sa famille mais Dursan n’en veut pas, elle donne quand même de l’argent. Le jeune homme est son cousin, elle finit par rencontrer ses parents qui vivent tous dans la misère. Mme Dorfrainville et Tervire veulent que la femme de Dursan devienne femme de chambre de Mme Dursan, elle travaillera sous le nom de Melle Brunon. Un jour où son mari et son fils viennent la voir, le mari tombe mourant, et Tervire n’a d’autre choix que celui de l’emmener au château. Mme Dursan ne le sait pas bien sûr.

Mme Dursan pardonne son fils une fois qu’elle le voit puis tend les bras à son petit fils et la mère. Tout s’arrange. Dursan meurt le soir. Et sa mère est prise d’une fièvre et meurt aussi.

Dans son testament, elle lègue tout à son petit fils s’il épouse Tervire, il est heureux mais la mère devient un obstacle, elle a bien changé depuis qu’elle a de l’argent. Tervire finit par partir.

Onzième partie :

Tervire se rend à Paris avec Mme Darcire. Pendant le voyage elles rencontrent une femme assez âgée et gentille. Tervire parle avec elle et lui dit qu’elle veut revoir sa mère. La femme se fait appeler Mme Darneuil. Tervire se rend à l’adresse de sa mère, elle y apprend que son beau père le marquis est mort et que le fils s’est marié. Elle n’arrive pas à retrouver sa mère. Quand elle veut revoir Mme Darneuil, elle ne la trouve pas non plus.

Un incident a lieu dan leur rue. L’hôtesse leur fait le récit d’une dame qui ne peut pas payer ses dettes.

Darneuil est la mère de Tervire et c’est elle qui ne peut pas payer ses dettes.

La scène de reconnaissance est pathétique et longue. La mère devient paralysée à cause des émotions ressenties. Tervire va voir la belle fille de sa mère et lui dit ce qu’elle pense alors qu’il y a plein de monde.

( Azadunifr )

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